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jeudi, 16 février 2012

Les semences paysannes, une tradition de longue date

Depuis 2005, la société de commercialisation de semences Graines Baumaux poursuit l’association Kokopelli en justice pour concurrence déloyale. L'association commercialise des semences paysannes, souvent oubliées et biologiques, qui ne sont pas toutes référencées au Catalogue commun des variétés. Pour enregistrer une semence au registre, la variété doit faire preuve de rendement. Or, les producteurs de semences paysannes ne se reconnaissent pas dans ce schéma productiviste. De plus, la variété doit faire face à des contraintes technologiques qui ne peuvent convenir aux plantes sélectionnées pour des systèmes agraires diversifiés bio ou à faible intrants. Sans oublier le coût de l’inscription pour des variétés dont le volume de semences échangé reste faible car essentiellement local. Aujourd’hui, lorsque l’on veut défendre ces variétés, on se retrouve dans l’obligation d’être hors-la-loi, puisque le registre ne reconnaît pas les semences à faible rendement.

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Les semences paysannes correspondent à une tradition de longue date. Avec l’arrivée du registre officiel, elles ont aujourd’hui presque toutes disparu afin de laisser place à des variétés de semences hybrides et à des variétés dîtes « pures », ce qui entraîne une perte inévitable de biodiversité. Kokopelli milite depuis près de 20 ans “pour préserver une partie de la biodiversité alimentaire, pour produire des semences bios, pour accompagner les autonomies semencières, pour promouvoir l’agro-écologie tempérée et tropicale, pour distribuer des semences bios dans les pays du Tiers-Monde…”. Ce 23 janvier 2012, la Cour européenne de justice a estimé que l'interdiction de commercialiser des semences paysannes était disproportionnée et laisse croire à une évolution des mentalités.  Espérant que cette affaire annoncera une véritable jurisprudence en matière de défense des producteurs de semences rares et oubliées.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site terragazette.wordpress.com

dimanche, 15 janvier 2012

Je cultive sans produits chimiques

Louis de FUNES est interviewé dans son jardin à propos de son alimentation : "C'est une question très importante pour moi. Depuis deux ans, je cultive mon potager et mon verger en culture biologique c'est-à-dire sans produits chimiques ...".


LOUIS DE FUNÈS À PROPOS DE SON POTAGER BIOLOGIQUE par ContActe_alien

vendredi, 13 janvier 2012

Une fausse bonne idée

A l'origine, dans les années 80, l'introduction de la coccinelle asiatique (harmonia axyridis) paraissait une bonne idée pour lutter contre les pucerons et eviter l'emploi d'insecticides. Une coccinelle asiatique adulte est capable de manger 90 à 270 pucerons par jour. Dans les années 90, elle est commercialisée au nom de la lutte biologique. Son cout de production est moins élevé que celui des espèces locales.

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Il est difficile de distinguer la coccinelle asiatique de certaines espèces locales. Certaines coccinelles asiatiques n'ont pas de tâche et d'autres en possèdent de 1 à 9 points. Elles sont de grande taille, supérieure à 7mm, de couleur variable allant du jaune orangé au rouge. Certaines sont mêmes noires.

Depuis quelques années on se rend compte que son acclimatation est remarquable en Belgique, en Allemagne, dans le Nord puis l'Est de la France. Mais sa prolifération s'effectue aux dépend des espèces locales avec lesquelles elle entre en compétition pour l'alimentation et l'espace. Les espèces indigènes régressent d'autant que la coccinelle asiatique peut s'en prendre à leurs larves qu'elle dévore. Cette introduction se révèle comme une fausse bonne idée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site passionvegetale.fr

vendredi, 02 décembre 2011

La philosophie du Clos Lapeyre

Selon la philosophie de Jean Bernard Larrieu :

L’œnologie est certainement une science extraordinaire, mais nous savons aujourd’hui que seul un raisin d’excellente qualité peut donner un grand vin et seul un travail, une viticulture propre, logique, normale et respectueuse peuvent permettre de l’obtenir.

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La revendication en bio n’est pas importante, mais à force de chercher, de batailler, … avec le soutien et les conseils de collègues vignerons convaincus et confirmés, mais, sans aucune aide technique des organismes professionnels, je suis devenu militant d’une façon de cultiver que je comprends, et qui respecte la terre, les plantes, les animaux, et les hommes qui la cultivent.

De plus, l’Agriculture Biologique est pour moi une technique de travail qui permet de produire des raisins sains et naturels donc des vins sains et naturels qui ont plus de goût, qui expriment davantage ce Terroir qui est le notre.

Pour en savoir plus sur le Clos Lapeyre, on peut consulter le site jurancon-lapeyre.fr

jeudi, 14 avril 2011

Les gardiens de la biodiversité.

DÉCLARATION DE BALI SUR LES SEMENCES
Les Semences Paysannes sont la Dignité, la Culture et la Vie: Agriculteurs en résistance pour défendre leur droit aux semences paysannes .

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Dans le monde d'aujourd'hui nous sommes les victimes d'une guerre pour le contrôle des semences. Nos agricultures sont menacées par les industries qui cherchent à contrôler nos semences par tous les moyens possibles. Le résultat de cette guerre déterminera l'avenir de l'humanité étant donné que nous dépendons tous des semences pour notre alimentation quotidienne.
Un acteur de cette guerre est l'industrie des semences du génie génétique, des technologies hybrides et des produits agrochimiques, qui vise l'appropriation des semences pour multiplier ses profits en obligeant les agriculteurs à consommer et dépendre de ses semences. De l'autre côté se trouvent des paysans et paysannes qui conservent et reproduisent nos semences, avec nos systèmes vivants de semences locales, paysannes et indigènes, les semences qui sont le patrimoine de nos peuples. C’est une richesse que nous mettons généreusement au service de l'humanité.
...
Quelle que soit la décision du Traité de reconnaître ou non ceux qui sont les gardiens de la biodiversité, nous allons continuer à travailler au sein de nos propres systèmes paysans de semences, qui ont dans le passé et continueront à l'avenir d'assurer la diversité génétique et de nourrir l'humanité. Ainsi, nous conservons les semences non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour nos enfants : les semences paysannes sont le patrimoine des communautés paysannes et des peuples indigènes au service de l'humanité.

Pour lire cette déclaration, on peut se connecter sur le site bio-aquitaine.com

mercredi, 13 avril 2011

L'agroécologie, plus qu’une simple alternative agronomique.

L’agroécologie a pour objectif la relation harmonieuse entre l’humain et la nature. C'est à la fois une pratique agricole et une éthique de vie. Elle considère le respect de la terre nourricière et la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires comme les bases essentielles à toute société équilibrée et durable.

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L’agroécologie présente à la fois des avantages écologiques (fertilisation organique des sols, optimisation de l’usage de l’eau, respect et sauvegarde de la biodiversité, lutte contre la désertification et l’érosion), des avantages économiques (économie du coût des intrants et du transport, valorisation des ressources locales), des avantages sociaux et sanitaires (production d’une alimentation de qualité, garante de bonne santé, autonomie alimentaire des individus et stabilisation des populations sur leurs terres, revalorisation de la place des paysans dans les sociétés, création et renforcement des liens sociaux).
“L’agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l’être humain dans sa responsabilité à l’égard du Vivant.” Pierre Rabhi

Pour en savoir plus sur l'agroécologie, on peut se connecter sur le site terre-humanisme.org

samedi, 26 mars 2011

La luzerne, plante écologique

La luzerne est l'aliment fournissant le plus de protéines à l’hectare. Cultivée sur quelques 32 millions d'hectares dans le monde entier, la luzerne peut être pâturée par les animaux ou donnée sous forme de foin à la ferme. Il existe de nombreuses variétés de luzerne. Cette diversité permet à chaque éleveur de choisir la variété qui convient le mieux à ses besoins.

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La luzerne est, parmi les plantes cultivées, l'une des plus écologiques. En fixant naturellement l'azote de l'air comme les autres légumineuses, elle ne consomme pas d'engrais azoté. Installée pour 3 à 4 ans sur une parcelle, elle stabilise les sols en évitant ruissellement ou érosion. Elle est recommandée par les Agences de l'eau pour protéger les zones de captage d'eau potable.
De plus cette plante reste une alliée pour les animaux et les insectes. Son couvert végétal permanent constitue une zone de nidification remarquable pour de nombreux oiseaux nichant au sol (perdrix, cailles, traquets, alouettes, pipits). Sa fleur attire les abeilles et leur fournit pollen et nectar.

On peut se documenter sur le site semencemag.fr

vendredi, 25 février 2011

L'agriculture biologique progresse

D'après les premières estimations, les surfaces cultivables exploitées en agriculture biologique ont augmenté de 23,5% en 2010 par rapport à 2009. Ainsi, fin 2010, la France comptait 836 000 ha conduits en agriculture biologique : environ 261 000 en conversion (dont 158 000 en conversion de 1ère année) et 576 000 en bio.

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Deux tiers des exploitations bio sont concentrées dans 7 régions. la région Rhône-Alpes reste la première région de France en termes d'exploitations bio avec environ 2 300 exploitations bio. Elle est suivie du Languedoc-Roussillon (environ 2 200 exploitations) et de la région Midi-Pyrénées (environ 2 100). D'après les estimations, cette dernière est, avec l'Aquitaine, la région ayant gagné le plus grand nombre d'exploitations bio supplémentaires en 2010 : plus de 500 nouveaux producteurs engagés en 2010 tant en Midi-Pyrénées qu'en Aquitaine.

Les motivations des consommateurs de produits biologiques sont :

  • « préserver ma santé » (91 % des interrogés) ;
  • « la qualité et le goût des produits » (89 %) ;
  • « la sécurité » (87 %) ;
  • « préserver l'environnement » (86 %) ;
  • des « raisons éthiques » (62 %).

Pour en savoir plus, on peut lire le dossier de presse publié sur le site de l'Agence Bio

dimanche, 31 octobre 2010

Le début de la taille des pieds de vigne

Rencontre avec David Maradenne de Château Beau Rivage, Macau-en-Médoc, Bordeaux, qui explique le travail effectué pendant la taille des pieds de vigne.

En culture biologique, les sarments restent entre les rangs de vigne, sont broyés et apportent de la matière organique au sol.


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vendredi, 29 octobre 2010

Les semences de pays s’adaptent aux terroirs

La fédération Bio d’Aquitaine et l’association CIVAM Bio 40 de développement de l’agriculture biologique dans les landes organise la 5ième édition de la Fête de la Biodiversité cultivée qui aura lieu demain samedi 30 Octobre 2010 à Préchacq les bains.

 

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Cette journée a pour objectif de sensibiliser le monde agricole et rural aux multiples intérêts des semences de pays qui permettent des économies d’eau en grandes cultures, plus d’autonomie technique et économique des agriculteurs et par la diminution des charges de culture (intrants, semences) la sélection à la ferme des semences, et leur ressemis. De plus ces semences de pays s’adaptent aux terroirs et permettent d’en valoriser leur typicité à tous les maillons de la chaine alimentaire.

 

Pour en savoir plus, on peut contacter le Civam Bio des landes au 05 58 98 71 92

jeudi, 02 septembre 2010

Le raisin fabrique du resvératrol, si bon pour la santé

Le raisin fabrique du resvératrol, flavnoïde du vin, pour lutter contre le pourrissement. La teneur atteignait 10mg par litre avant qu'on utilise tellement de pesticides que le raisin fabrique de moins en moins de resvératrol, n'ayant plus à lutter contre le pourrissement. Le resvératrol est surtout concentré dans la peau du raisin. Les vins élaborés à partir de raisins cultivés selon les principes de l'agriculture biologique conservent des teneurs en resvératrol intéressantes.

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Selon l'OMS, Organisation Mondiale de la Santé, le resvératrol réduit de 40% les risques cardio-vasculaires. C'est une des pistes pour résoudre l'énigme du paradoxe français. Le mois de septembre est propice à la consommation de raisins, il faut en profiter. 2 verres de vin rouge par jour sont recommandés pour se maintenir en bonne santé. Pour le vin, l’importance du resvératrol dépend de la durée de macération des peaux dans le jus. Ce qui explique pourquoi les vins blancs, peu ou pas macérés, ont moins de resvératrol.

 

mardi, 06 juillet 2010

Les règles plus strictes du label Bio Cohérence

La Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de France est un organisme professionnel à vocation syndicale. Créée en 1978, elle fédère les groupements régionaux d’agrobiologistes sur l’ensemble du territoire français.

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Au-delà de son objectif de défense et de représentation des agriculteurs biologiques, la FNAB promeut un développement cohérent, durable et solidaire du mode de production biologique français pour préserver l'environnement, être en accord avec ses convictions profondes, offrir des produits sains.

Depuis le 1er janvier 2009, le label européen harmonise les pratiques en matière d’agriculture biologique dans l’Union Européenne. Le cahier des charges du label AB est depuis calqué sur celui du label européen et peut être considéré comme insuffisant pour certaines recommandations.

biocoherence-logo.pngLe label, Bio Cohérence, contrôlé par les organismes certificateurs habituels (Ecocert, Certipaq, Agrocert, Qualité France et SGS) est attribué par un comité interne. Il garantit que le producteur respecte, outre le cahier des charges européen, des règles supplémentaires : refus catégorique des OGM (alors que les labels européen et AB tolèrent jusqu’à 0,9% d’OGM par ingrédient), obligation pour la ferme d’être 100% bio, alimentation animale 100% bio produite majoritairement dans la ferme, 100% d’ingrédients bio dans les produits transformés (contre 95% pour les labels bio européen et AB), limitation des antibiotiques, des antiparasitaires.

lundi, 31 mai 2010

Percer les mystères de la biodiversité du sous-sol

Percer les mystères de la biodiversité du sous-sol

Dans le cadre du projet de l'ONU « Conservation et gestion durable de la biodiversité souterraine », des chercheurs du Brésil, de la Côte d'Ivoire, d'Inde, d'Indonésie, du Kenya, du Mexique et d'Ouganda, ont découvert que la présence de bactéries et de champignons dans le sol combinée avec des engrais, peut faire doubler les rendements des principales cultures tel que le haricot. Des études menées au Kenya indiquent que l'inoculation de bactéries de type Rhizobia ont augmenté les rendements des cultures de soja de 50%, sans l'utilisation d'engrais.
Ces résultats ont été annoncés au Centre mondial d'agroforesterie ce 17 mai 2010 lors de l'ouverture de la conférence qui a pour but d'informer et de faire comprendre les mécanismes de fonctionnement des organismes du sous-sol et comment ils pourraient être extraits du sol et déplacés pour travailler la terre dans les exploitations agricoles ou dans d'autres écosystèmes.
Les conclusions des 70 experts réunis lors de cette conférence sont susceptibles d'avoir des implications très importantes en ce qui concerne la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance des agriculteurs et leurs revenus.

La réduction des engrais et des pesticides,la transition vers une agriculture biologique pourraient se révéler particulièrement précieuse pour les agriculteurs, puisqu'on observe une augmentation de la demande et une hausse des primes pour les commandes de produits biologiques sur les marchés mondiaux. Les réductions des coûts pour les agriculteurs sont importants, les organismes présents dans le sol aidant à améliorer l'absorption des éléments nutritifs et une optimisation de l'utilisation de l'eau.

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De son côté, dans le cadre de l’Année internationale de la biodiversité en 2010, le BRGM intervient sous l’angle de la géodiversité et des liens entre géologie et biologie. Géosystèmes et écosystèmes sont ainsi étroitement liés. Le BRGM prend une part active à l’inventaire national du patrimoine géologique lancé en 2007.

lundi, 26 avril 2010

Les fruits et légumes les plus contaminés

L'Environmental Working Group (EWG), une ONG environnementale basée à Washington, a publié une étude sur la contenance en résidus de pesticides de 47 fruits et légumes. Cette étude est basée sur 87000 tests réalisés entre 2000 et 2007.
A la suite de ces analyses, un classement des fruits et légumes les plus contaminés a été dressé.

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Selon cette étude une personne qui consomme les 12 fruits et légumes les plus contaminés ingurgiterait en moyenne 10 pesticides par jour. Alors que manger les 15 fruits et légumes les moins contaminés exposerait une personne à moins de 2 pesticides par jour en moyenne.

Il faut donc pour ces 12 fruits et légumes les plus contaminés privilégier tant que c'est possible des produits issus de l'agriculture biologique ou raisonnée.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site consoglobe.com

mercredi, 07 avril 2010

Solutions locales pour un désordre global

Solutions locales pour un désordre global, un film de Coline Serreau dans les salles ce mercredi 7 avril 2010

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Coline Serreau a parcouru le monde pendant trois ans à la rencontre de femmes et d’hommes, comme Pierre Rabhi, Claude et Lydia Bourguignon, Vandana Shiva, Philippe Desbrosses, Dominique Guillet, Serge Latouche, les paysans sans terre du Brésil, qui expérimentent localement des solutions pour relever les défis écologiques qui se posent aujourd'hui. On découvre de nouveaux systèmes de production agricole, des pratiques qui fonctionnent, réparent les dégâts et proposent une vie et une santé améliorées en garantissant la sécurité alimentaire. Ces témoignages prouvent que d'autres solutions sont possibles : des solutions locales et des alternatives concrètes pour un meilleur partage des savoirs.


Solutions locales pour un désordre global - Bande-annonce
envoyé par mouvementcolibris. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

"Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives." Coline Serreau

Le film « Solutions locales pour un désordre global » est produit en partenariat avec l’association Colibris, mouvement pour la Terre et L’humanisme.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site officiel solutionslocales-lefilm.com

mercredi, 31 mars 2010

Réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans

L'objectif du plan Ecophyto 2018 est de réduire l’usage des pesticides de moitié en 10 ans. Afin d’évaluer les possibilités techniques et les impacts économiques de la réduction de l’usage de pesticides pour les principales cultures et construire des scénarii nationaux de réduction de l’usage des pesticides, les ministères du développement durable et de l’agriculture ont confié à l’INRA l’organisation de l’étude Ecophyto R&D.

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Ce plan Ecophyto 2018 prévoit
de diffuser le plus largement possible auprès des agriculteurs les pratiques connues, économes en produits phytosanitaires,
de dynamiser la recherche
sur les cultures économes en pesticides et d’en diffuser largement les résultats,
de renforcer
, par la formation, la compétence de l’ensemble des acteurs de la chaîne pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires,
de surveiller en temps réel les maladies et ravageurs
des cultures afin d’avertir les exploitants et leur permettre de mieux cibler les traitements,
de prendre en compte la situation spécifique
des départements d’outre-mer en matière de risques phytosanitaires,
de mettre en oeuvre des actions spécifiques
pour réduire et sécuriser l’usage des produits phytosanitaires dans les espaces non-agricoles comme les jardins urbains,
de retirer du marché des produits
contenant les substances les plus préoccupantes.

Le plan Ecophyto 2018 s’inscrit dans le périmètre de l’opération « Objectif Terres 2020 ».
L’agriculture et la forêt doivent aujourd’hui à la fois produire plus pour répondre aux besoins des 9 milliards d’individus attendus en 2050 et produire mieux pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité. Pour répondre à cette double urgence il faut aujourd’hui construire une agriculture durable. C’est l’ambition d’Objectif Terres 2020, pour un nouveau modèle agricole français.

samedi, 20 mars 2010

Les alternatives aux pesticides

Chaque année, la France utilise pas moins de 76 000 tonnes de pesticides dont 90% concernent l’agriculture. Cela représente 1/3 de la consommation Européenne de produits phytosanitaires. Ce qui la met au premier rang des utilisateurs de ces substances souvent très nocives pour ceux qui les manipulent mais aussi pour l'entourage et l'environnement en général. Au niveau européen, La France est un grand pays agricole, aussi en rapportant cette donnée à la surface cultivée, la France reste malgré tout au quatrième rang pour l'utilisation des pesticides.

2010 étant l’année internationale de la biodiversité, la semaine pour les alternatives aux pesticides se doit de mettre un accent sur l’importance de la protection et de la préservation du vivant. En dénonçant les aspects nocifs des pesticides et en faisant la promotion des alternatives aux produits phytosanitaires, la semaine pour les alternatives aux pesticides place la biodiversité au coeur de ses objectifs. En effet, ces produits chimiques sont connus pour leurs impacts dévastateurs sur le vivant : pollution des eaux, appauvrissement des sols, contamination de la faune, extinction de certaines espèces...

 

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Cette année, la 5ème édition de la semaine pour les alternatives aux pesticides se déroule du 20 au 30 mars 2010.

Durant ces 10 jours des actions seront menées pour démontrer que l’on peut et que l’on doit se passer de l’usage des pesticides. Partout en France mais aussi en Europe, des hommes et des femmes se mobilisent pour promouvoir les alternatives viables et respectueuses de la santé et de l’environnement. Plus de 300 événements sont prévus en France et une centaine en Europe, des visites de fermes, des conférences, des projections de films, des débats, des formations au jardinage bio, des repas bio, des expositions et des spectacles.

sans-pesticides02.jpg

Parmi toutes ces actions, Troc de la culture se tiendra le samedi 27 mars à la salle des fêtes de GROSLAY (95), Place de la libération. Une journée d'échanges qui commencera à 11h avec entre autres une conférence sur la biodiversité du sol à 15h.

Pour plus de renseignements, on peut contacter GADEAU Danielle mes.anges@paruss.net ou tel 0977747210.

On peut aussi consulter le site semaine-sans-pesticides.com

samedi, 06 mars 2010

Le Salon ECO-LOGIS du Val d'Oise

Aujourd’hui, de plus en plus de Français choisissent des produits issus de l'agriculture biologique, vivent en respectant le plus possible leur environnement et se soignent par une médecine plus douce et préventive.
Le Salon ECO-LOGIS du Val d'Oise vient répondre à la question : Comment vivre plus sainement ?

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4 villages thématiques seront mis en place :

- Eco construction
- Énergies renouvelables
- Produits biologiques
- Beauté - Bien Etre et Médecine Douce

Un lieu unique où seront rassemblés constructeurs de maisons écologiques, distributeurs de cosmétiques ou produits d’entretien biologiques, acteurs de la médecine douce ou encore tout ce qui englobe les énergies renouvelables…
Conférences, démonstrations et exposants divers dans le domaine du « vivre sain » vous attendent au
Parc des Expositions de Cergy-Pontoise les 26, 27 et 28 mars 2010 pour la seconde édition de ce salon.

samedi, 30 janvier 2010

Agrinergie, énergie solaire et cultures locales

En ce mois de janvier, la première centrale solaire a été inaugurée à La Réunion, à Pierrefonds. Cette centrale solaire est aussi une ferme agricole qui permettra chaque année la production simultanée de 80 kg d'huile essentielle de citronelle et d'environ 3200MWh d'électricité verte (consommation annuelle de 3000 personnes).

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Depuis plus de trois ans, des agronomes et des ingénieurs spécialisés dans l'énergie ont conçu ce système appelé Agrinergie qui permet d'exploiter l'énergie solaire tout en soutenant des cultures locales appropriées à cette configuration.
Concrètement, il s'agit d'installer une centrale solaire classique en tenant compte de la disposition des panneaux photovoltaïques. En effet, en les surélevant et en les espaçant, on dégage la surface suffisante pour assurer l'exploitation des terres cultivées qui les accueillent. Dans certains cas, les cellules photovoltaïques sont placées sur le toit de véritables serres adaptées à la culture d'espèces particulièrement fragiles. Ainsi, les champs se couvrent de panneaux solaires sans renoncer à leur rôle primaire et la commercialisation de l'électricité permettra de soutenir l'activité agricole biologique développée sur le site.
Actuellement, la moitié de la surface sera consacrée à la production d'huile essentielle de géranium rosat. L'autre partie du terrain sera affectée à la culture de la citronnelle et à la plantations d'essences à usage traditionnel comme le Vétiver, l'Ayapana, l'Aloès ou l'Hélichryse.

Pour en savoir plus on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 26 décembre 2009

Le WWOOFing, c'est découvrir la France d’une autre manière

Le WWOOFing, c'est découvrir la France d’une autre manière, se former aux différentes techniques de l’agriculture biologique en partageant le quotidien de fermiers bio ou de personnes ayant un rapport privilégié avec la nature, aller à la rencontre de la culture gastronomique de chaque terroir.

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Du petit-déjeuner au dîner en passant par les soins aux animaux d'élevage et l' aide aux champs, voici un tourisme basé sur une façon de vivre saine, alternative, simplement naturelle. On peut aussi pratiquer le WWOOFing à travers le monde.

Pour être un WWOOFer, il vous suffit de devenir membre de l'association WWOOF France qui a pour but de mettre en relation des personnes désireuses de découvrir et de participer au monde agricole biologique et écologique avec des fermiers, des professionnels de cet univers. On a ainsi accès à la liste des hôtes et on peut les contacter directement pour organiser son séjour.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site wwoof.fr